Malgré l’année record 2019 du nombre de recherches, les critères post-Covid continuent de prospérer : les citadins ont toujours une appétence particulière pour les maisons dans les moyennes et petites villes de province. Le marché de l’ancien se porte bien et le secteur de l’immobilier laisse présager un retour à la raison.


Les provinces ont le vent en poupe

Au niveau national, la demande a progressé de 18% sur les 9 premiers mois de l’année 2021. Un constat à relativiser au regard de l’année dernière qui permet cependant de souligner l’envie réelle des Français pour la pierre. Les maisons ont davantage la côte que les appartements, traduisant le besoin d’espace et de confort suite aux confinements successifs.

Même si Paris retrouve un certain engouement après une année 2020 assez calme, enregistrant une hausse de 12%, c’est l’Ile-de-France qui séduit les acquéreurs en quête de jardins et de maisons. Un phénomène similaire dans les régions où les recherches de biens se font en dehors des grandes métropoles. Les acheteurs expriment le souhait d’améliorer la qualité de leur alimentation avec la culture d’un potager et le besoin de gagner en autonomie.

Même si les confinements ont entraîné un véritable changement sur le regard que les Français portent sur leur logement, le nombre de recherches à l’achat est en baisse par rapport à 2020.

Adapter sa stratégie face à une offre qui régresse

A l’échelle nationale, l’offre de biens connaît un recul de 18%. Un phénomène qui s’explique pour deux raisons : premièrement, les primo-accédants n’ont pas de logements à proposer sur le marché et deuxièmement, les propriétaires de maison hésitent à quitter leur bien plutôt confortable en raison de la crise sanitaire. A cela s’invite le télétravail, revu à la baisse, après des mois en distanciel à 100%. Un paramètre qui nécessite une réflexion plus approfondie pour les acheteurs sur l’achat d’un bien éloigné de leur lieu de travail.

Au risque de voir rester son bien sur le marché, la vigilance est de mise ces derniers temps. Il est important de rectifier le tir si le bien est surévalué. Outre le fait d’être ouvert à la négociation, il est primordial de soigner la présentation du bien que l’on vend. Les recherches s’effectuant principalement sur internet, les photos doivent être de qualité en évitant les contre-jours et les cadrages approximatives qui ne rendent pas compte de la surface de la pièce.

L’immobilier ancien : le grand gagnant de l’après Covid-19

En raison de l’indisponibilité des matériaux de construction dernièrement, le secteur de la construction neuve se voit dans l’obligation de limiter le nombre de chantiers. Un contexte qui conduit les acheteurs à se tourner vers l’ancien engendrant une pression plus forte sur les prix. La problématique est la suivante : les citadins survivront-ils à leur premier hiver ? Trouveront-ils ce qu’ils sont venus chercher ? Affaire à suivre…

Source : www.batinfo.com